J'ai fait le choix de retourner à L'essentiel...
Notre vie est comme un livre, et comme dans tout livre, il y a des chapitres qui sont plus compliqués que d'autres. Ils sont douloureux, et parfois même ennuyeux.
Souvent, quand je lis un livre, et des chapitres m'ennuient ou me paraissent un peu redondants, je saute simplement des pages, pour aller lire des chapitres plus intéressants. Mais, si tu es un bon observateur, tu vas constater qu'avec Dieu, nous ne pouvons pas choisir des chapitres pour nos vies.
Nous ne pouvons pas les éviter, ni faire en sorte qu'ils soient conformes à l'idéal que nous avons dans notre tête. Dieu est tenacement engagé, à écrire nos histoires chapitre après chapitre. Qu'ils nous plaisent ou non. Qu'ils nous ennuient ou non. Qu'ils nous paraissent logique ou non, Il ne lâchera rien.🥰
Cela fait des mois que je réfléchissais à comment mettre tout ceci par écrit, sans couler des larmes. Mais, je constate que le moment parfait n'arrivera pas. Le moment où je pourrai partager ceci avec toi, sans éclater en sanglots n'arrivera pas. Parce que, à l'heure actuelle, je retiens difficilement mes larmes en écrivant ceci.
Ma saison d'affliction a commencé un matin où, j'ai emmené Samuel à l'école, puis Axel à la garderie. De retour à la maison, je me faisais mon café, lorsque mon portable avait sonné. C'était le coup de fil qui me conduirait dans des mois de chagrins et de douleurs insupportables. Permets moi de ne rentrer dans aucun détail. Mais .... J'étais inconsolable. Effondrée. Triste à mort.
Je sympathise avec toi, si tu traverses une saison douloureuse similaire.
Nos afflictions peuvent ne pas avoir la même nature, mais elles font mal.
Peut-être que la tienne est venue sous forme d'un rapport médical, qui te dit que l'enfant que tu désires tant serrer dans tes bras, ne sera pas possible.
Peut-être que ton affliction est venue, sous la forme d'un chômage inespéré, en pleine période d'inflation.
Peut-être que ton affliction a pris la forme d'un célibat épuisant, qui semble ne plus finir malgré des années de prière et de jeûne.
Peut-être que ton affliction est venu sous la forme d'une trahison, dont tu ne te remets pas...
Peut-être un trauma financier tellement stressant que, rien qu'à y penser, tu as le vertige.
Quelle que soit, sa forme, elle fait mal.
Quand mon mari est rentré à la maison, je lui ai dit que je n'allais pas bien. Après lui avoir expliqué ce qui m'affligeait, étant flegmatique de nature, et rarement anxieux, il m'a dit : Dieu peut tout. On va prier.
Nous avions commencé par prier, de toutes nos forces.
Cela ne faisait aucun doute dans mon esprit, que Seul Dieu peut faire quelque chose dans cette situation. Il n'y a personne sur terre, dont l'intervention pourrait améliorer la situation. Seul Dieu le peut.
L'attente interminable...
Chaque jour, j'attendais anxieusement quelques bonnes nouvelles, pour me rassurer que mes prières ne sont pas vaines.
Je guettais sur WhatsApp le moindre message qui me donnera les nouvelles que j'attendais. Mais je n'en recevais pas.
Ma tristesse s'amplifiait à mesure que le temps passait.
Un nuage de dépression pendait tout le temps au dessus de ma tête. Durant ce temps, J'étais incapable d'avoir des interactions sociales, dues au fait, que ma tristesse ne me laissait aucun répit.
(Je bénis Dieu, de me donner un mari magnifique, qui s'occupait des enfants, pendant que je m'accordait du temps pour évacuer mon chagrin) !
Les pleurs...
J'en versais de façon incontrôlable. Ces pleurs provenant d'une âme affligée n'ont aucune limite. Elles jaillissent parfois en public (Merci Seigneur pour la capuche de mon manteau 😉, qui permet de dissimuler ces larmes indiscrètes).
Parfois, c'est dans la nuit profonde qu'elles coulent sans s'arrêter.
Sans oublier le matin dès le réveil ! Que ce soit à la cuisine, à table durant le repas...
Qui a vécu le comprend : Les pleurs d'une âme chagrinée ne sont pas les plus faciles à contrôler.
Si tu es dans une saison de chagrin, puis-je t'encourager à laisser ton âme s'exprimer au travers des pleurs, et ne pas laisser, la peur d'être jugée de "faible" entraver ta guérison ?
Confession : Il m'arrive des jours où, je me demande intérieurement: "C'est quoi le but de cette situation qui cause autant de douleurs ? Je ne vois pas en fait..."
J'ai lu plus des centaines de fois que "Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu"(Romains 8:28), néanmoins j'avais du mal à voir le tableau que le Seigneur peignait.
Honnêtement, bien que je sache que Dieu est puissant, la dureté de la saison que je traversais me faisait parfois oublier à quel point Il est grand. Certaines journées pour moi, étaient particulièrement plus dures que d'autres.
Au fond de mon cœur, je me suis retrouvée dans un labyrinthe horrible avec l'anxiété, le désespoir et la frustration.
La voix tranchante de l'anxiété traverse fréquemment mes pensées, me demandant pourquoi, Dieu n'a rien fait s'Il était vraiment disposé à tendre Sa main, pour soulager mon cœur lourdement éprouvé.
Le désespoir chuchotait continuellement une mélodie sinistre, me convainquant que la vie serait toujours peinte dans des tons de tristesse, et de mélancholie, et que la moindre amélioration que j'imagine n'est qu'une illusion. (Ughh ! c'est démoralisant cette chanson qui hante souvent quand on se retrouve seule 😣)
Et la frustration, me persuadait que si seulement je pouvais me débarrasser de ce fardeau, mes journées seraient plus belles et plus intéressantes. (Si seulement, si seulement, si seulement... Cette chanson épuise moralement n'est-ce pas ? ) 😤
J'étais condamnée à attendre, dans la Salle d'attente de Dieu. Je ne peux pas faire un miracle, mais je peux prier pour. Je ne peux pas décider de la date du miracle, je peux juste espérer une belle surprise.
Je ne peux pas changer mes lamentations en cris d'allégresse, seul Dieu le peut.
Dans ce cas, qu'est-ce qui reste à faire : Prier, obéir, et attendre.
J'ai appris durant cette période que, je peux être dans l'expectative pour ce que Dieu fera dans le futur, tout en ressentant simultanément de la tristesse pour la situation.
L'un n'empêche pas l'autre. La foi en Dieu me donne de l'espérance pour le futur. La tristesse me démontre que je suis un être humain.
J'ai lu des centaines de fois sur les réseaux sociaux, qu'Il nous revient de lutter très dur pour nous bâtir la vie que nous voulons. Mais ce que j'ai lu dans Jérémie 10:23 , contredit ce narratif :
" Je le sais, ô Eternel! La voie de l'homme n'est pas en son pouvoir; Ce n'est pas à l'homme, quand il marche, A diriger ses pas."
Ma vie n'est pas en mon pouvoir.
Ta vie n'est pas en ton pouvoir.
Quelqu'un de plus grand que nous tous, orchestre chaque évènement pour un but précis...
Je vais m'arrêter là pour aujourd'hui. La 2ème partie sera publiée prochainement 🥰
💛(Veuille t'inscrire à la newsletter sur le blog, pour être informé de la 2ème partie )
